Sublime et décalé en 1999, opportuniste et happy en 2003 et 2005, Goldfrapp revient ce printemps pour un 5e opus toujours très pop et synthétique : Head First
Las. Jouant la carte europop de piètre aloi sur quelques plages, le duo de quadras anglais passe à deux doigts d’une disco italienne 80’s. Enième changement de cap, donc, après un très beau et très laid back Seventh Tree qui retrouvait un peu du romantisme échevelé de leur 1er album. Arf...
Sinon, pour les "gear geeks" (fondus de matos) dont je fais partie, il semble que le disque ait été produit à coup de synthés numériques – la solution all in the box – plutôt qu’à l'aide de bonnes vieilles machines vintage, certes aussi inaccordables qu’un a capella d’Indochine, mais au grain généreux et inimitable.
2 commentaires:
Le seul titre que j'ai entendu, Rocket, est tout simplement catastrophique. Fan hardcore de "Felt Mountain", je suis consterné. Il n'y a plus "rien", les sons sont passés de vintage à ringards, la mélodie est creuse et les arrangements vocaux pauvres. Bref, heureusement qu'il y a écrit "Goldfrapp" sur la pochette. :((
Misère, misère...
Au moins la dernière devrait te plaire.
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