mercredi 25 août 2010

Bach, Gould & Lucio Arese

Goldberg Variations: Aria from lucio arese on Vimeo.

mercredi 11 août 2010

Mad Men : le sexe c'est mal

Côté séries tv, j’ai du retard. Difficile d’y échapper ces dernières années : elles sont partout et tout le monde en parle. Avec parfois des trémolos dans la voix, un argumentaire ému qui semblent rejeter un certain cinéma hollywoodien dans le puits sans fond du clicheton.
Un phénomène culturel, quoi.
Afin de ne point passer pour un horrible sociopathe et voir un peu de quoi il retourne, j’ai donc décidé de me mettre au parfum. Un épisode par-ci par-là, un pilote de préférence.

Mad men
: La vie d'une équipe de publicitaires au début des années 60.
La qualité d’écriture et la palette des thèmes sociaux abordés en 48mn avec brio a de quoi laisser sur les fesses n'importe quel romancier.
Impossible d'en dire autant du jeu de l’acteur principal. Mais je me suis laissé porter, plus qu’avec le pilote de Dr House - que j’ai trouvé sympathique, hein - interprété pourtant par un bien meilleur comédien.
La série tv, comme le rapporte l’excellent L’art des séries télé de Vincent Colonna, c’est de la radio filmée, peu ou prou. L’oralité prédomine, l’image passe au 2nd plan – c’est le cas de le dire – pour un tas de raisons dont celle du coût. Alors les dialogues comptent double. Ceux de Mad Men S1-O1* sont épatants.
Un excellent moment, donc. Du moins jusqu’aux deux ultimes scènes. Le dernier plan n’évite pas la célébration de la cellule familiale - cf ma note de blog sur La Route de Cormac McCarty. Du coup, j'ai ressassé la petite déception consécutive au comportement du méchant de service, une scène plus tôt : j’espérais qu’il sonnerait à la porte de la secrétaire pour lui présenter ses excuses ; après tout, il s’est comporté comme un goujat avec elle et les autres tout au long de la journée (c’est le méchant, on ne lui demande pas autre chose). Mais non. Il vient l’emballer, la secrétaire, la nuit de son enterrement de vie de garçon. Et si elle accepte sans résister, c’est bien à cause de son innocence proclamée. En fait, qu’on se le dise, le bad guy est porté sur le sexe – et forcément l’infidélité, puisque les deux semblent aller de pair à Hollywood TV. Le héros, lui, et malgré sa touchante ambiguïté, prend le temps d’aller biser ses petiots endormis avant de retrouver son épouse pour le câlin du soir. Si jamais on devait en douter, c’est le good guy, quoi.
Alors côté clichetons, ça commence mal. Je ne regarderai pas l'intégralité de la série pour me convaincre du contraire - mais peut-être que vous avez des éléments intéressants à m'apporter, je suis preneur.

« 24h »
S1 m’avait fait horreur avec sa colonne de valeurs réacs (les méchantes sont lesbiennes, le jeune ravisseur fume du hachich ; il devra sa rédemption à l’abandon du joint vespéral, à la différence de son compagnon qui, de toute façon, carburait aux drogues dures et mérite donc la mort ; le seul homo masculin se prostitue à deux pas de l’aéroport dans une allée glauque. L'unique jeune héros noir a eu un comportement de délinquant compromettant la carrière politique de son père, etc. On passera sur la justification de la torture dans les saisons ultérieures)

Californication
S1-01 réprouvait les fantasmes et l'activité sexuels d’un héros forcément immature.

Bon sang, j’exagère ou bien à la tv US, le sexe hors couple hétérosexuel marié c’est mal ?
Dans tous les cas, si les séries des 00's font preuve d'une nouveauté de traitement, d'une richesse narrative jamais vue sur nos petites boîtes on ne peut pas dire qu'elles véhiculent des valeurs modernes et progressistes.
Mais c'est la tv et, là-bas comme ici, il s'agit de vendre du temps de cerveau disponible. Et rien d'autre.
A suivre...
*s1-01 = saison 1, épisode 1

mercredi 4 août 2010

Pixar : évasion et libération


Alors que la sieste me pressait entre ses bras ouatés, cette révélation : nombre de films Pixar ont pour climax de leur scénario le récit d’une libération et/ou d’une évasion dûment planifiées.
Bien sûr c’est le cas des Toys Story 1, 2 et 3 : s’échapper la maison de Sid, s’échapper de l’antre du collectionneur de jouets Al, s’échapper de la crèche Sunnyside)
Mais aussi :
1001 pattes : Tilt élabore un plan élaboré pour libérer la fourmilière de l’emprise d’une infâme sauterelle.
Monstres & cie : Bob et Sulli s’échappent de leur exil et vont libérer la petite fille Bouh
Nemo : Marin file à la recherche de son fils Nemo. De son côté, Nemo tente de s’évader de l’aquarium d’un dentiste.
Les Indestructibles : Elastigirl, Mme Indestructible, s’évertue à libérer son mari puis toute sa famille et à s’échapper de l’île du vilain Syndrome.
Là Haut : le vieux Carl Fredericksen s’échappe du dirigeable de l’aventurier fou Charles Muntz et se bat pour libérer un oiseau exotique.

Wall-E reprend le motif de la libération/évasion avec moins d’évidence. Quant à Ratatouille et à Cars ils me semblent échapper à cette construction ; sans que je sache s’il s’agit d’une coïncidence ou non, ce sont les deux Pixars que je n’aime pas.

edit : je précise que je suis un grand fan des films Pixar. A l'exception de Cars, je les ai tous revus au moins deux fois, et le plus souvent cinq ou six fois.

lundi 2 août 2010

Badass Female Guitarist - Orianthi Panagaris

Orianthi Beat-it

This is it

Alors que la grisaille s'installe sur la Bretagne nord, je me remets du visionnage de "This is it".
Oui, le film avec du Michaaaeeeel dedans.
Le sentiment d'un documentaire post-mortem illumine en noir tout le métrage.
Tout au long du doc j'ai songé aux artistes qui n'imaginent pas l'issue tragique. Ils ne rencontreront jamais le public.
Jackson semblait préférer se pendre que de reprendre la scène, malgré sa gentillesse. Bien sûr ce n'était que des répétitions et ce quinqua désabusé, contraint de jouer 50 concerts pour combler ses dettes aurait peut-être tout donné lors des représentations. Là, le manque d'enthousiasme fait peine à voir.
Enfin, plusieurs femmes d'exception m'ont tapé dans l'œil et l'oreille. Orianthi, la guitare heroïne, Judith Hill la chanteuse, Alexandra Apjarova l'acrobate - un tel numéro au-dessus de mon lit... Count me in !
Women, the way you make me feel !

dimanche 1 août 2010

Dédicaces à Bécherel

Nouvelle date de dédicace : je serai à la librairie Abraxas à Bécherel le 7 août, de 14h à 19h en compagnie d'autres auteurs pour une séance de dédicaces.

The Temper Trap "Sweet Disposition"

Temper Trap

On pourrait croire que je ne fais pas grand chose. Il n'en est rien.
La preuve, j'écoute de la musique et découvre des groupes. Ok, après tout le monde. Qui s'en offusquera ? ne répondez pas tous à la fois, s'il vous plaît.
Un falsetto plein de couleurs, de l'énergie juvénile, des lignes droites à se rêver biker déroulant sa bonne humeur le long d'une corniche australienne : c'est Temper Trap.
Bien sûr, il ne faudra pas en abuser au risque de trouver la formule derrière les compositions.
Pour le moment, faisons-nous plaisir.