jeudi 25 novembre 2010

J'aime ma vie 2010



Dans la série "J'aime ma vie 2010" :
Après la publication de mon thriller dans une grande maison d'édition,
Après la collaboration musicale avec 2 artistes pros...

L'adaptation en bédé des Dragons de la Cité Rouge.

D'accord, je ne respecte pas tout à fait la chronologie. La bédé, le scoop date de l'an passé - je fais ce que je veux c'est mon blog et my own private time machine.
Seulement voilà, j'ai déjeuné avec le dessinateur/adaptateur Adrien Floch accompagné de ses éditeurs et moi des miens -je vous fais grâce du name dropping, voyez comme je suis bon.
Et, bien que le déjeuner n'ait pu s'étendre au-delà du raisonnable, ce fut un moment aussi excellent qu'amical, doublé d'un sentiment de satisfaction egocentrique aigüe.
En effet, pour quelqu'un dont la propension aux geignements complaisants ne fait plus débat, je me suis dit, les fesses calées dans le rose TGV du Paris-Rennes : "ben merde Erik : XO, Bragelonne, Soleil et NicoM+Guillaume...* tout n'est pas perdu, mon vieux. Il restera quelque chose de tes rêves d'ado."

Et nom de Dieu, ça c'est irremplaçable.

*les points de suspensions sont là pour 1/me rappeler que je dois quérir mon immarcescible BX sous la fraîcheur matutine (cette assertion pour Anne R. et Alain T.) 2/que je n'ai rien à ajouter mais que je fais genre.

mercredi 24 novembre 2010

Point de suspensions


Il y a des moments comme ça, dans la vie, où il faut changer les pièces de son véhicule.
Les pièces primordiales. Pourquoi ? Pour conserver la bonne direction. Ne pas tomber en rade, éviter les voies de garage et les impasses. Ma BX - ça y est je l'ai dit, ok je roule dans la caisse la moins glamour des 80's avec la R14 ; au moins Julien Clerc, il aime, aime, aime - ma BX donc a bien vécu, du haut de ses suspensions hydro-électriques. Je lui rendrai bientôt sa liberté.
Dès que j'aurai vendu quelques livres de plus...

(Oooh ooh oooh, ils consommaient quoi, exactement, les créas à l'époque ?)

jeudi 11 novembre 2010

Les filles et le Goncourt des Lycéens

France Culture, fin de journée. Un doc' sur le Goncourt des Lycéens. Après les questions posés aux nominés, les élèves répondent. Des filles, des filles et encore des filles. Et elles parlent avec un million de sourires, et elles sont passionnées et tout ça leur semble naturel. 14 romans lus en 2 mois. Fiches de lecture comprise. Avec les devoirs à ne pas négliger, bien sûr : le lycée ça plaisante pas trop avec le boulot.
Puis elles doivent défendre leur candidature, celle de représenter leur établissement lors de la 1ère étape de délibérations à Angers.
Elles y mettent une telle évidence, une telle motivation avec des mots que ne pâlit aucune hésitation que l'émotion me gagne.
Les filles, vous êtes les meilleures.

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Le Goncourt des Lycéens a été attribué cette année à Matthias Enard pour son roman Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants. Ça se passait à Rennes.

mardi 9 novembre 2010

NicoM et moi




Parmi les choses que je tenais absolument à annoncer pendant la poignée de minutes qui me seraient accordées sur le plateau de LCI : le projet avec NicoM.

Nicolas est musicien. Je veux dire, un putain de musicien. Ajoutez de l’italique et du gras et des capitales et vous aurez une idée de son talent. Une toute petite idée. C’est un virtuose de la guitare doublé d’un chanteur soul plein de sensibilité.

Je l’ai découvert l’été dernier au hasard de mes navigations sur le site MMC.

Vous savez peut-être que je me suis amusé à composer des thèmes pour mon roman. Ils sont longtemps restés à l’état d’esquisses.

Puis j’ai entendu la guitare de NicoM, je l’ai vu composer en direct sur un clip destiné à remercier ses prods MMC et stupéfié par la performance me suis dit que je n’allais pas laisser passer cette chance. Le deal ? « je te file une mélodie, tu l’arranges à ta façon avec ta guitare et ta voix ».

J’ai hésité, laissé passer un peu de temps, cherchant d’autres thèmes à lui présenter.

Puis je me suis jeté à l’eau.

Un message glissé dans sa boîte mail et il a aussitôt pris son téléphone pour qu’on en parle. A ma grande joie, l’idée lui faisait faire autant de bonds qu’à moi. Miracle du Web : je lui ai envoyé plusieurs extraits de compos pour qu’il fasse son marché.

Et de ces ébauches interprétées au piano, NicoM est en train de créer un bijou, avec la complicité de Guillaume Spitz, prod-arrangeur + co-compositeur et clavier de Emily Lady, elle aussi une artiste MMC.

Le projet prend forme ces jours-ci avec l’enregistrement à proprement parler de la chanson. Du côté de Marseille.

Je suis heureux. Ce genre de collaboration est un vieux rêve. Qu’il se réalise grâce à un roman lui donne un supplément d’âme.

Bon, il faut que j’en écrive les paroles maintenant.

lundi 8 novembre 2010

LCI


On vous appelle pour participer à une émission télé. Vous acceptez parce que bien, sûr, il le faut : c’est la promo après tout, autant mettre un maximum de chances de son côté.

La télé. Ok. Cool.

A peine avez-vous raccroché que vous prenez la mesure de l’engagement.

La télé. TF1. Enfin, LCI, la Chaîne de l’Information. Enregistrement dans les conditions du direct : l’émission est diffusée avec un différé de 10 mn. Si vous ratez la marche, faites un lapsus, oubliez une info c’est too bad for you : le montage n’est pas une option.

L’émission : Le Buzz, un programme qui cause du web.

Vous allez donc parler de My Major Company Books, de vos coéditeurs, de votre rapport à Internet. Vous allez devoir défendre votre roman. Le tout sans vous ridiculiser. 10 mn chrono. 10 mn pour être sympa mais spontané, vendeur mais sincère.

Ah ouais.

Voilà, ça y est le mal de ventre est installé, bien à l’aise près du diaphragme, sans parler des spasmes intestinaux. Il ne vous lâchera plus pendant 72 heures, comme une crampe interminable. Vous devenez irritable. Le sommeil se fait la belle. Quand vous dormez ce sont des cauchemars et rien d'autre.

On ne combat pas l’anxiété, on la distrait.

Alors vous préparez des réponses à des questions que vous ne connaissez pas. De balbutiements en digressions vous comprenez que vous n’êtes pas prêt du tout. A côté de la plaque. Ça s’annonce mal.

Mais il faut y aller. Bernard Fixot sera à vos côtés sur le plateau. C’est un pro, un allié. C’est votre éditeur, votre boss. Le décevoir ? Autant changer de maison.

A Paris le jour J, vos attachées de presse, adorables, vous rassurent comme elles peuvent. Vous sortez la plaquette d’Atarax, elles proposent un sucre aux plantes. Vous prenez les deux et un verre de vin. Vous avez de plus en plus mal au ventre, comme si vous sautiez à l’élastique depuis le 47e étage, avec la sensation de jouer votre carrière et l’avenir de votre descendance.

Puis vous voilà dans le hall de TF1. THE chaîne de tv nationale avec des morceaux de stars dedans.

Une hôtesse d’accueil blasée, glaciale et foutue comme une couverture de Grazia vous hèle : « Monsieur Vétrelle ? »

Ça doit être vous, puisqu’elle insiste.

Vous plaisantez dans l’ascenseur, elle n’a pas vraiment envie de parler, et c’est loupé pour apprendre une anecdote croustillante sur le comportement des people.

Vous pourriez lui parler de vous si seulement elle s’intéressait aux invités.

L’hôtesse vous entraîne le long de couloirs vides. L’un d’eux est percé de part et d’autre de lucarnes ; on y voit en contrebas des cintres où pendent des projecteurs gros comme des fûts de bière : les plateaux, avec leur décor circulaire.

La télé.

Si maman savait… Car vous ne l’avez pas encore dit à votre mère de crainte qu’elle ne vous appelle toutes les 5mn pour s’assurer l’heure de diffusion, que votre chemise est pour une fois repassée, qu’elle peut prévenir ses amis, que vous vous êtes sûrement planté dans l’horaire car le programme ne vous recense pas parmi les invités de l’émission...

Vous voyez les plateaux de TF1 et vous pensez à votre père qui a été nageur de combat, capitaine au long cours, pilote de ligne et que rien n’effrayait. Vous pensez à votre fille qui regardera l’émission. Vous pensez aux coéditeurs qui comptent sur vous. Et vous pensez à votre compagne que vous ne voulez pas décevoir.

Au pied d’un escalier vous rencontrez les animateurs. Ils sont sympas, ils sont rassurants. Ils ont envie que tout se passe bien. Pour la 1ère fois vous imaginez qu’un plateau tv n’est peut-être pas conduit par des tortionnaires qui veulent rire de vos souffrances. Un répit de courte durée.

Incapable de tenir en place vous piétinez entre les canapés. Vous regardez des photos accrochées sur les murs. Un train éventré, des secouristes : les attentats de Madrid. Des images de guerre, d’inondations. Formidable. A LCI on sait s’y prendre pour détendre les invités.

Vous passez au maquillage en même temps que votre éditeur – il vient d’arriver. La maquilleuse n’a pas vraiment envie de parler, et c’est loupé pour chopper les anecdotes croustillantes sur les manies des stars.

Vous pourriez lui parler des vôtres si seulement elle s’intéressait à la conversation.

Un assistant vient vous chercher. Il faut franchir des sas sécurisés. Vous traversez une salle sombre comme un poste de commandement dans un film de Tony Scott. Plein de gens très sérieux sont tournés vers un millier d’écrans plats ; vous pourriez tout aussi bien mourir d’un infarctus : ils resteraient vissés à leur console comme si l’avenir de la CIA/du président des USA/de l’Occident en dépendait.

Encore une porte et c’est le plateau. A l’exception des animateurs à leur poste et d’un caméraman aussi furtif qu’un ninja les lieux sont vides.

Vous comprenez tout à coup : c’est une répétition. Voilà, c’est ça, vous allez jouer à l’émission de télé, c’est pour de faux.

Mais non.

Un jingle, l’animatrice annonce le sujet, c’est parti et ça va vite, ça va très vite. Vous écoutez votre boss répondre aux questions, il a beaucoup de choses à dire, vous l’entendez à peine, votre cœur fait tellement de bruit et puis tout à coup c’est à vous. Vous débitez quelques mots à une vitesse surnaturelle, accordée au rythme de votre cœur qui est peut-être sur le point d’exploser. Devant vous, un petit écran camouflé dans la table. Vous évitez de le regarder parce que c’est vous qu’on y voit - et qui aimerait assister à son propre naufrage ? Pareil sur le mur, là-haut. Vous êtes partout, dans la table, sur les murs, vous êtes dans les tuyaux.

Vous êtes à la télé.

jeudi 4 novembre 2010

LCI




Demain, je serai sur la chaîne LCI pour l'émission "Le Buzz". En compagnie de Bernard Fixot, mon éditeur. Et vous savez quoi ? Je suis heu-reux ! Ah, je ne dis pas que je vais dormir tout à fait tranquille, hein. Le trac. La trouille de ne pas dire tout ce qu'il faut dans le temps imparti : parler de mes chers coéditeurs qui m'accompagnent dans cette aventure depuis le mois de juin. De leur enthousiasme, de leur impatience...
Et puis, il y a ce projet musical dont j'ai vraiment envie de parler demain. Et qui a un rapport certain avec Ne Cherche pas à savoir.
Mais, oui, je suis vraiment content de pouvoir enfin parler de mon roman et de l'expérience XO-MMCB sur un plateau.
Vivement demain.

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Et il faudra que je vous parle de la Route du Rhum, un de ces jours...

mercredi 3 novembre 2010

Sur les tables

Prise depuis un smartphone - yeah - ce mercredi 3 novembre, à Rennes. Soit quelques heures avant la parution officielle. Ça ne chaume pas au Forum du livre. Au taquet.
Si je suis fébrile ?


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Vendredi, direction Paris. D'abord pour tourner quelques images pour une chaîne d'infos en compagnie de Bernard Fixot. Ensuite pour dédicacer Ne Cherche pas à savoir en compagnie de mes compagnons Ligueurs, au Virgin des Grands Boulevards. D'abord j'ai mal au ventre. Ensuite je vais bien m'amuser. Pour célébrer avec un peu d'avance ces grandes heures, j'ai fait quelques emplettes vestimentaires.
Je trouve que ma vie est particulièrement chouette, en ce moment.

Complètement tarte !




La cuisine, pour ne pas dire la gastronomie, c'est une affaire de famille. Ma grande-tante cuisinait pour Pauline Carton et nous a transmis la recette des Bitocks (ça n'est pas Cloug et c'est bon).
Ma mère ne sait plus où ranger ses livres de recettes et quand je reviens de sa table, je ne sais plus où ranger mes kilos .
Ma sœur se fournit chez Passard et son compagnon photographie Passard.
Du sérieux, je vous dis.

Comme chez nous on aime partager hop ! on en fait des livres. Ou plutôt Caroline s'en charge, avec talent - et ne venez pas m'accuser d'être juge et partie, je plaide coupable sans vergogne.

"Complètement tarte" est l'un de ses bouquins. Du savoureux, du généreux et mieux encore, bien mieux. Hier, ma Douce et moi avons essayé une tarte aux épinards, ricotta et amandes. Si vous préférez les tartelettes façon cheesecake au saumon ou les tart'in aux courgettes râpées et pignons de pin, c'est possible. Pour les becs sucrés, pâmez-vous devant une tartelette briochée à la poire et noisettine caramélisée, now !

Le mieux que vous auriez à faire, en cette demi-saison où les crudités ne sont plus tout à fait d'actualité et où la raclette ni la carbonnade ne s'imposent encore, c'est d'acheter son livre et de vous offrir une bonne paire de tartes.

Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu




Quelle raison a bien pu me pousser à voir le dernier Woody Allen? Une averse insistante ? Je veux dire, il y a longtemps que le scénariste a tout dit, sans même parler de l'acteur. Chouchou des bobos – sorte de clan vaste et mou dont je fais partie à mes heures, je ne vais pas me débiner – Allen poursuit sa route d'un métrage à l'autre, sans autre souci narratif que cette sempiternelle démonstration : les jeux de l'amour ne sont que le paravent joliment décoré d'âmes lâches et torturées. Dit autrement : love-story, c'est faux-semblants, désillusions et compagnie.

Et Allen, il démontre, démontre et démontre encore avec pour outil une inspiration plutôt défaillante. Résumer la trame de ce Bel et sombre inconnu ? Galeriste d'art en instance de divorce, écrivain best-seller sirotant sa bière en attendant le verdict de son éditeur, retraité millionnaire carburant au Viagra : on souffre dans les beaux quartiers new-yorkais, euh, pardon- londoniens. Ou parisiens ? Arf, j'ai un doute, soudain. Affres de la création littéraire, malentendus vaudevillesques : la bourgeoisie s'ennuie en parlant beaucoup, en faisant peu. Comme à l'accoutumée, le défilé de stars tient lieu chez Allen de trouvailles scénaristiques. Pas bête : paraît qu'on se bouscule pour intégrer dans sa filmo un film du tragi-comédien de Manhattan. Désolé les copains, fallait y penser il y a vingt ans, quand le maître avait du neuf dans son stylo.

Cette fois, Naomi Watts, Anthony Hopkins, Josh Brolin, Antonio Banderas s'y collent. Hopkins campe avec le talent qu'on lui connaît un vieux riche paumé, affolé à l'idée de voir ses derniers moments de virilité s'enfuir à jamais. Les autres ont bien plus de mal à incarner des dialogues sans verve, qu'une voix off aussi désuète qu'intrusive commentent ici et là. Tout de même : Lucy Punch, improbable escort-girl au fort accent populaire, est la principale lumière de ce casting. Ah, la prostitué au grand cœur… Comme je suis sympa, je vais dire que c'est un motif récurrent d'Allen.

Autre élément réjouissant à compter dans la colonne "réussites" : pas un personnage n'est à sauver. Moralement, s'entend. Pour un peu, on se croirait dans une comédie dramatique britannique (London ! It all makes sens now...) tant chacun dévoile à un moment ou un autre une facette peu salubre de son caractère, des motivations moisies. J'adore.

En somme, voir le dernier Woody Allen, c'est comme retourner sur les lieux d'une colonie de vacances aujourd'hui abandonnés : les murs sont toujours là, la lumière n'a pas changé mais il n'y a plus personne pour jouer avec vous. Pourquoi donc s'infliger le spectacle d'un scénariste-réalisateur qui tourne en boucle, qui de son propre aveu ne passe pas plus de deux mois à écrire un scénario et tourne quoiqu'il arrive une fois l'an ? Allez, sans doute parce que son méconnu et décrié Rêve de Cassandre m'avait ému.

lundi 1 novembre 2010

Back from the abonnés absents


Je constate avec effarement que je n'ai point posté de tout le mois d'octobre et que septembre se réduit à une communication. Je sais, vous êtes des millions à réclamer un nouveau message, une image, un mot. N'importe quoi qui ressemblerait à un signe de vie.
Bip... Bip.... tuuuuuuuuuuu....

Pourtant je vous assure, je suis là et bien là. Soyons plus clairs : tantôt à Rennes, tantôt à Paris, tantôt à St-Malo - et, en chacun de ses lieux, en différents endroits.
Il m'arrive parfois de ne pas savoir, à cette heure matutine à laquelle je n'ose encore soulever les paupières, où je vais me lever exactement. La chambre d'un hôtel ? Chez ma sœur ou mon éditeur ? Sur une mezzanine dans le XIVe ? Ibis ? Pullman ? Un futon, un sac de couchage ?

Pendant un moment je me considérais casanier. Sans blague. Je bouge beaucoup et mon bilan carbone ne plaide pas pour moi. S'il y a bien une chose que m'a enseigné le métier d'écrivain, c'est d'apprendre à dormir sur n'importe quelle literie, et de préférence après quelques heures de transport. La boule Kiès est mon amie.
Non, je ne suis pas en train de me chercher des excuses.

Si j'ai moins posté ici, c'est que je suis présent sur Facebook où je fréquente une bonne bande de potes - et peut-être vous, par la même occasion. Sur FB et sur My Major Company Books (voir plus bas, je radote, sans doute l'effet des allers-venues). Paraît que de nos jours, il faut être partout à la fois (voir plus haut). Je veux bien mais je ne suis pas le chantre du copier-coller. Twitter ? Why not. J'y ai ouvert un compte, d'ailleurs, comme d'autres s'achètent une énième voiture s'imaginant qu'ils auront le temps de cruiser en chacune d'elles.
Seulement le micro-blogging n'est pas ma tasse de thé - pas encore.

Bref, tout ça pour dire que je reviens faire un tour par ici, alors que mon roman va bientôt paraître. Vous serez où le 6 novembre ? Moi, je dédicacerai au Virgin des Grands Boulevards, à Paris. Dès 18h00 et en compagnie de la Ligue de l'Imaginaire.

Ah, et je mange toujours autant de bretzels. Un sevrage est envisagé. Comme je suis homme de peu de volonté, n'y comptez pas trop.

dimanche 26 septembre 2010

On ferme


Hier, c'était un club de tennis.
Demain, ce sera une maison de retraite.
Rennes bouge...

Comminatoire - et ça n'est qu'un début

Pas beaucoup de posts ces dernières semaines. Vous me trouverez plus facilement sur Facebook - oui, je sais, la confidentialité laisse à désirer et si seulement la pub, blablabla - et sur le site My Major Company Books : j'y parle de la publication prochaine de mon "thriller au féminin".
Par ailleurs, plusieurs projets d'écriture me tiennent éveillé et c'est tant mieux, car l'heure d'hiver approche.
Ah, et la suite des Dragons de la Cité Rouge connaît l'un de ces stand-by dont, mon éditeur et moi, avons le secret. Ne cherchez pas à en savoir... plus : l'explication promet à ses auditeurs une condamnation quasi permanente de l'hémisphère droit.
Hop.

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Il n'empêche que je me suis baigné l'ultime fois de l'année, sans doute, le mercredi 22 septembre, vers 18h30. La mer était haute, titrait 19° et des vagues bien formées malgré une mer calme m'ont bousculé tout droit vers le fond. C'était bon. Et c'est fini. Je déteste l'automne et je pourrais en dire autant de l'hiver. Je ne me gênerai pas, dès le 21 décembre.

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Que ceux que le tourbillon tour à tour irridescent et flamboyant de The Suburbs, d'Arcade Fire, n'a pas encore happé se précipitent sur le disque toutes affaires cessantes. Je veux bien leur parler ensuite.

mercredi 25 août 2010

Bach, Gould & Lucio Arese

Goldberg Variations: Aria from lucio arese on Vimeo.

mercredi 11 août 2010

Mad Men : le sexe c'est mal

Côté séries tv, j’ai du retard. Difficile d’y échapper ces dernières années : elles sont partout et tout le monde en parle. Avec parfois des trémolos dans la voix, un argumentaire ému qui semblent rejeter un certain cinéma hollywoodien dans le puits sans fond du clicheton.
Un phénomène culturel, quoi.
Afin de ne point passer pour un horrible sociopathe et voir un peu de quoi il retourne, j’ai donc décidé de me mettre au parfum. Un épisode par-ci par-là, un pilote de préférence.

Mad men
: La vie d'une équipe de publicitaires au début des années 60.
La qualité d’écriture et la palette des thèmes sociaux abordés en 48mn avec brio a de quoi laisser sur les fesses n'importe quel romancier.
Impossible d'en dire autant du jeu de l’acteur principal. Mais je me suis laissé porter, plus qu’avec le pilote de Dr House - que j’ai trouvé sympathique, hein - interprété pourtant par un bien meilleur comédien.
La série tv, comme le rapporte l’excellent L’art des séries télé de Vincent Colonna, c’est de la radio filmée, peu ou prou. L’oralité prédomine, l’image passe au 2nd plan – c’est le cas de le dire – pour un tas de raisons dont celle du coût. Alors les dialogues comptent double. Ceux de Mad Men S1-O1* sont épatants.
Un excellent moment, donc. Du moins jusqu’aux deux ultimes scènes. Le dernier plan n’évite pas la célébration de la cellule familiale - cf ma note de blog sur La Route de Cormac McCarty. Du coup, j'ai ressassé la petite déception consécutive au comportement du méchant de service, une scène plus tôt : j’espérais qu’il sonnerait à la porte de la secrétaire pour lui présenter ses excuses ; après tout, il s’est comporté comme un goujat avec elle et les autres tout au long de la journée (c’est le méchant, on ne lui demande pas autre chose). Mais non. Il vient l’emballer, la secrétaire, la nuit de son enterrement de vie de garçon. Et si elle accepte sans résister, c’est bien à cause de son innocence proclamée. En fait, qu’on se le dise, le bad guy est porté sur le sexe – et forcément l’infidélité, puisque les deux semblent aller de pair à Hollywood TV. Le héros, lui, et malgré sa touchante ambiguïté, prend le temps d’aller biser ses petiots endormis avant de retrouver son épouse pour le câlin du soir. Si jamais on devait en douter, c’est le good guy, quoi.
Alors côté clichetons, ça commence mal. Je ne regarderai pas l'intégralité de la série pour me convaincre du contraire - mais peut-être que vous avez des éléments intéressants à m'apporter, je suis preneur.

« 24h »
S1 m’avait fait horreur avec sa colonne de valeurs réacs (les méchantes sont lesbiennes, le jeune ravisseur fume du hachich ; il devra sa rédemption à l’abandon du joint vespéral, à la différence de son compagnon qui, de toute façon, carburait aux drogues dures et mérite donc la mort ; le seul homo masculin se prostitue à deux pas de l’aéroport dans une allée glauque. L'unique jeune héros noir a eu un comportement de délinquant compromettant la carrière politique de son père, etc. On passera sur la justification de la torture dans les saisons ultérieures)

Californication
S1-01 réprouvait les fantasmes et l'activité sexuels d’un héros forcément immature.

Bon sang, j’exagère ou bien à la tv US, le sexe hors couple hétérosexuel marié c’est mal ?
Dans tous les cas, si les séries des 00's font preuve d'une nouveauté de traitement, d'une richesse narrative jamais vue sur nos petites boîtes on ne peut pas dire qu'elles véhiculent des valeurs modernes et progressistes.
Mais c'est la tv et, là-bas comme ici, il s'agit de vendre du temps de cerveau disponible. Et rien d'autre.
A suivre...
*s1-01 = saison 1, épisode 1

mercredi 4 août 2010

Pixar : évasion et libération


Alors que la sieste me pressait entre ses bras ouatés, cette révélation : nombre de films Pixar ont pour climax de leur scénario le récit d’une libération et/ou d’une évasion dûment planifiées.
Bien sûr c’est le cas des Toys Story 1, 2 et 3 : s’échapper la maison de Sid, s’échapper de l’antre du collectionneur de jouets Al, s’échapper de la crèche Sunnyside)
Mais aussi :
1001 pattes : Tilt élabore un plan élaboré pour libérer la fourmilière de l’emprise d’une infâme sauterelle.
Monstres & cie : Bob et Sulli s’échappent de leur exil et vont libérer la petite fille Bouh
Nemo : Marin file à la recherche de son fils Nemo. De son côté, Nemo tente de s’évader de l’aquarium d’un dentiste.
Les Indestructibles : Elastigirl, Mme Indestructible, s’évertue à libérer son mari puis toute sa famille et à s’échapper de l’île du vilain Syndrome.
Là Haut : le vieux Carl Fredericksen s’échappe du dirigeable de l’aventurier fou Charles Muntz et se bat pour libérer un oiseau exotique.

Wall-E reprend le motif de la libération/évasion avec moins d’évidence. Quant à Ratatouille et à Cars ils me semblent échapper à cette construction ; sans que je sache s’il s’agit d’une coïncidence ou non, ce sont les deux Pixars que je n’aime pas.

edit : je précise que je suis un grand fan des films Pixar. A l'exception de Cars, je les ai tous revus au moins deux fois, et le plus souvent cinq ou six fois.

lundi 2 août 2010

Badass Female Guitarist - Orianthi Panagaris

Orianthi Beat-it

This is it

Alors que la grisaille s'installe sur la Bretagne nord, je me remets du visionnage de "This is it".
Oui, le film avec du Michaaaeeeel dedans.
Le sentiment d'un documentaire post-mortem illumine en noir tout le métrage.
Tout au long du doc j'ai songé aux artistes qui n'imaginent pas l'issue tragique. Ils ne rencontreront jamais le public.
Jackson semblait préférer se pendre que de reprendre la scène, malgré sa gentillesse. Bien sûr ce n'était que des répétitions et ce quinqua désabusé, contraint de jouer 50 concerts pour combler ses dettes aurait peut-être tout donné lors des représentations. Là, le manque d'enthousiasme fait peine à voir.
Enfin, plusieurs femmes d'exception m'ont tapé dans l'œil et l'oreille. Orianthi, la guitare heroïne, Judith Hill la chanteuse, Alexandra Apjarova l'acrobate - un tel numéro au-dessus de mon lit... Count me in !
Women, the way you make me feel !

dimanche 1 août 2010

Dédicaces à Bécherel

Nouvelle date de dédicace : je serai à la librairie Abraxas à Bécherel le 7 août, de 14h à 19h en compagnie d'autres auteurs pour une séance de dédicaces.

The Temper Trap "Sweet Disposition"

Temper Trap

On pourrait croire que je ne fais pas grand chose. Il n'en est rien.
La preuve, j'écoute de la musique et découvre des groupes. Ok, après tout le monde. Qui s'en offusquera ? ne répondez pas tous à la fois, s'il vous plaît.
Un falsetto plein de couleurs, de l'énergie juvénile, des lignes droites à se rêver biker déroulant sa bonne humeur le long d'une corniche australienne : c'est Temper Trap.
Bien sûr, il ne faudra pas en abuser au risque de trouver la formule derrière les compositions.
Pour le moment, faisons-nous plaisir.

vendredi 23 juillet 2010

La Ligue de l'Imaginaire

Depuis quelques semaines, la Ligue de l'Imaginaire a son site.
J'ai créé la charte graphique et monté les pages, Nicolas Trenti, administrateur de l'épatant Polars Pourpres, s'est chargé du développement.
Venvez nous rendre visite et prendre connaissance des news de la Ligue et de ses auteurs.

jeudi 22 juillet 2010

Les Princes Vagabonds, de Michael Chabon



C'est quoi de qui chez qui : Les Princes Vagabonds, Michael Chabon. Robert Laffont

De quoi ça parle : 950, le Caucase. Un médecin juif consommateur de haschich, longiligne comme son épée et un géant noir mahométan maniant avec autant d’habileté la hache et la langue cheminent d’ arnaques en mésaventures. Les voies du hasard étant ce qu’elles sont, les voilà affublés d’un jeune prince héritier de l’empire khazar. L’aideront-ils à reconquérir son trône ?

C’est comment : Michael Chabon est l’auteur des Aventures extraordinaires de Kavalier & Clay, un roman magnifique, à la fois drôle, ample, émouvant et très écrit. Ici, Chabon s’amuse avec les codes du roman d’aventure à la E.R. Burroughs. Picaresques, denses, les péripéties s’enchaînent avec humour et violence, sur fond d’un surprenant et pourtant bien réel empire juif. Son duo de buddies ultratypés fonctionne à merveille. En revanche, il faut apprécier le style de Chabon, ne pas se perdre dans ses dialogues si souvent entrecoupés de détails, précisions, et autres digressions. Sans être un chef d’œuvre, ce court roman initialement diffusé en feuilleton dans le NY Times entrouvre la porte sur l’immense talent de Chabon, sa capacité à réconcilier littérature populaire de genre et littérature-ture. Car oui, c'est possible. D'ailleurs, le livre est illustré par des planches n&b de Gary Gianni.
Pulp Power + Pulitzer = Chabon
Et si je l'invitais à rejoindre la Ligue de l'Imaginaire ?

C’est bien : haut en couleurs, plus grand que nature, épique, joyeusement sombre.

C’est moins bien
: trop court pour vraiment s’immerger dans l’empire de Khazarie et apprécier le style parfois chargé de Chabon.

vendredi 9 juillet 2010

La Route

C'est quoi de qui chez qui : La Route, Cormac McCarty. L’Olivier

De quoi ça parle : Demain un père et son jeune fils survivent au milieu des décombres fumantes du monde. Ils marchent vers la mer, accablés de froid, de fatigue, tenaillée par une faim permanente.

C'est comment : Outré. J’ai comme un doute en terminant ce bouquin primé, aux millions d’exemplaires. Pendant le 1er tiers, je me dis : Quelle langue ! Quelle puissance d’évocation! A minima pourtant, et ce prégnant sentiment de dévastation muette : la classe internationale. Puis ça se gâte. Les situations de survie se suivent et se ressemblent, puis virent au grand guignol avec l’apparition de cannibales. On oscille entre Romero et Mad Max. Ah, mais avec de la retenue, hein. On n'est pas là pour rigoler et le Monsieur a des choses à dire.
N’empêche : l’impression de post-apocalyptique prétentieux ne me lâchera plus. La Série B survival au royaume du Pulitzer.
Le récit ? Entre deux dialogues avares, Mac Carty ne nous épargne aucun détail. Vous saurez tout de la récup’ « McGyver » d’un réchaud à gaz, du démontage d’une roue de Caddy. C’est du sérieux, je vous dis. Mais cet hyperréalisme est contesté par la situation du monde : la dévastation que l’on imagine sans peine nucléaire n’a épargné aucun animal, à l’exception de l’homme, au point qu’il devient la seule denrée vivante disponible - sans parler des végétaux irrémédiablement consumés. Ridicule. Quant à l’ultime scène, qui vaut pour morale de la fable, elle me donne le hoquet : seule la famille serait garante de la transmission des valeurs positives.
Bref, hiver nucléaire sur la Terre ou pas, on est bien en terrain réac.
Soudain, je comprends le succès énorme de ce livre encensé par la critique.

C’est bien : Belle écriture, puissance d’évocation. Du post-apo ambitieux dans sa forme.

C’est moins bien : L’ambition de la forme confine à la prétention, tant le propos m’a semblé Petite Maison dans la prairie. Sans parler du contexte de série B, malgré les efforts de l’auteur pour asseoir le réalisme des situations.

dimanche 4 juillet 2010

Guerriers de la lumière

La Guerre des cartons

vendredi 25 juin 2010

Pouark Crabe

mardi 22 juin 2010

Pimpom




Court-circuit pendant la Fête de la Musique ?
Hop ! Voilà les pompiers
- et ils ont de beaux camions.

jeudi 10 juin 2010

Paradise to me


Un avant-goût du paradis ?

lundi 7 juin 2010

La jauge

Un jour, je vous raconterai comment j'ai vécu ces semaines folles, complètement folles, passées l'œil sur la jauge.
Mais pour le moment, je suis heureux que 388 éditeurs aient envie de voir Anne Garrance en librairie.
HEU-REUX !
Merci à eux, merci à vous !
On se retrouve bientôt...

samedi 5 juin 2010

Interview

Je suis un peu absent de ces pages ces derniers temps. Pour cause de My Major Company-XO !
Vous me trouverez là-bas.
Je reviendrai bientôt - et il faudra que je me dédouble, entre le blog d'Anne Garrance, MMC et ce blog là.
En attendant, vous trouverez ici une itv pour l'excellent site plume-libre.com

mardi 1 juin 2010

My Major Expérience



La plupart d’entre vous le savent désormais : mon thriller est l’un des quatre romans choisis par XO pour inaugurer le lancement de My Major Company books. Le principe est simple : vous lisez des extraits et si ça vous plaît, vous misez des parts dans le projet. Une fois un certain montant atteint - la « jauge » - le roman est publié et vous touchez des parts sur chaque vente, chaque produit dérivé, chaque poche.
A ce jour, Ne Cherche pas à savoir, a convaincu 185 coéditeurs pour une mise de 13200 euros. En seulement quelques jours ! C’est énorme.
Et ce n’est pas encore assez… Ces journées sont excitantes et stressantes et j’ai mis mon sommeil de côté pour quelques temps. Je vous assure que ça en vaut la peine !
Quelqu’en soit l’issue , l’expérience est d’une richesse formidable : elle me met en contact avec des passionnés, pour ne pas dire des acharnés, tout aussi impatients que moi, semble-t-il, de voir la jauge atteinte et le roman publié.
Entre le moment où le plafond des 20000 € sera crevé, une autre relation s’installera entre mes coéditeurs et moi. Cette fois, il ne sera plus tant question de mises mais surtout d’échanges : XO, My Major Company et moi les impliquerons dans le choix de la couverture, du résumé, d’un doc commercial… bref, de tous les éléments qui accompagnent le lancement d’un bouquin.
Croyez-moi sur parole si je vous dis que j’ai hâte de passer à cette étape.
Ensuite, le livre enfin sur les tables des librairies, chaque coéditeur aura, je l’espère, à cœur de parler du roman autour de lui. Et d’en parler beaucoup !
C’est leur enthousiasme, déjà largement perceptible sur ma page de MMC, qui rendra possible le succès de Ne cherche pas à savoir.
Cool, non ?

mardi 25 mai 2010

MMCB-XO

Le "suspense part one" va prendre fin, et une nouvelle aventure commencer.
Dans deux jours...
En serez-vous ?

Pour vous faire une 'tite idée, c'est ici ou là.

EV, c'est fini !


Avec Laurent Genefort...

Voilà, Etonnants Voyageurs est derrière nous, maintenant.
Un grand merci aux libraires Eric, Simon, Juan, Solenn, Tanguy, Aude... On se voit bientôt, à la librairie Critic, rue Hoche !

vendredi 21 mai 2010

LadyHawke


(photo: droits réservés)
LadyHawke est une musicienne importée du bout du monde. Là, tout en bas. Non, plus bas encore.
Nouvelle Zélande.
Son disque est sorti en 2008. Je l'ai découvert l'hiver dernier.
Et je l'écoute énormément. Je ne plaisante pas. Certaines pistes passent plusieurs fois, en boucle, sur ma chaîne.
Chaque fois je chante, je danse. Je fais tout un tas de trucs qui me rendraient minable si quelqu'un entrait dans la pièce à ce moment-là.

Plus pop que rock - mais un peu rock dans les arrangements - sa musique n'est pas dénuée de nostalgie. Elle regarde vers la fin des 70's.

Et me rappelle le meilleur de 1979.

Mon père est parti depuis un an. Je m'éclate en skate, je suis abonné à un magazine de planche. Des potes viennent dormir à la maison. On dessine des bédés de super héros. Une demi douzaine de filles me font rêver. Les 1ers synthés agitent la pop. Je triche pour assister à une projection d'Alien. Envahissant ma sous-culture d'une vague brûlante, la Californie est un paradis opulent, celui des free riders et des low riders, des vikings indolents, invincibles et solaires et de leurs déesses blondes. Je me persuade d'y aller un jour.

L'été, l'été, l'été.

LadyHawke m'offre tout ça. Depuis que je l'ai sur mon i-pod, mes footings ressemblent à quarante-cinq minutes de sourires.

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Un album est en préparation. Je trépigne. Mais qu'importe s'il me plaît moins : j'ai déjà un bijou. Et après ce n'est plus de la passion, c'est de la collection.

jeudi 20 mai 2010

Etonnants Voyageurs, c'est reparti !


Demain, direction St-Malo pour le festival Etonnants Voyageurs.
Bragelonne y célèbrera ses dix années d'existence.
Comme je l'écrivais dans un billet précédent, j'accueillais alors l'équipe réduite à sa plus simple expression alors qu'elle venait de publier Légende, de David Gemmell. Un mois plus tard, le livre était déjà en réimpression.
Ca promettait !

Cette fois encore, je serai en signatures sur le stand des excellents libraires de Critic. Avec Anne Guéro, Laurent Génefort et Henri Loevenbruck côté auteurs, et Leslie Palant + Claire Deslandes côté team éditeur.

Etonnants Voyageurs, c'est un gros, un très gros festival. Avec des dizaines d'auteurs et de cinéastes, de poètes et d'essayistes, de musiciens et de peintres venus du monde entier. Et je ne parle pas de ce monde de plus en plus étriqué, malade et pourtant toujours aussi prédateur qu'on appelle "occidental".

La Russie sera à l'honneur, mais tout le monde aura les oreilles tendues vers les écrivains d'Haïti. Vous savez, l'île qui avait déjà sombré dans la misère bien avant que l'Occident - on en parlait - ne s'intéresse à la tragédie d'un giga séisme.
L'île replonge dans l'indifférence des medias. On ne s'en étonnera pas.
Quand la terre a tremblé, une partie de l'équipe d'Etonnants Voyageurs était sur place, en train de préparer l'édition caraïbe du festival. Dans le genre impliqué, avouez tout de même...

En ce qui me concerne, comme chaque année je vais planifier de voir plein d'auteurs, de suivre nombre de conférences. Puis, comme le soleil sera de la partie et que des amis trop rares seront dans le coin, je ne verrai ni ne suivrai rien.
Tant pis !
J'en ramène toujours de bons souvenirs. Et, promis, quelques photos !


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Cette année, et pour la 1ère fois, le festival accueille le Grand Prix de l'Imaginaire, jadis remis à Nantes, aux Utopiales.

lundi 17 mai 2010

Voyagez avec moi



Le voyage approche.
C’est là, tout près, de l’autre côté de la porte.
Ces dernières semaines, j’ai reçu les éléments de cette expérience aussi excitante qu’inédite.
Au bout du compte, il s’agira toujours d’un roman. Un thriller mené à un train d’enfer, vécu aux côtés d’une jeune femme, de ses interrogations à ses angoisses, de mystères en révélations. Quatre journées où la promesse d’une passion sera suspendue aux aléas d’une menace surgie du passé, en plein cœur de Naples.
Bientôt, très bientôt vous aurez un avant-goût de cette promesse, de cette menace.
Bientôt, très bientôt, il vous appartiendra de pousser la porte : le chemin commencera là.
Je vous y attendrai.
Ce sera une très belle occasion de faire un bout de chemin ensemble. Pour vous comme pour moi.
Si vous le souhaitez, et pour la première fois, vous serez bien plus qu’un simple lecteur.
Je peux vous confier les clés de la porte.
A vous de décider si vous en franchissez le seuil.

Singez la balle

Extraordinaire.
Pour commencer, comptez le nombre de passes qu'effectuent les joueuses en blanc.
Ensuite, lisez les commentaires (en Anglais mais simples) qui apparaissent à l'écran.
Enfin, have fun !

mercredi 12 mai 2010

AGENDA

Programme 1er semestre 2011 :

Serre-Chevalier pour le festival Plumes de Glace, du 9 au 11 avril, en compagnie de la Ligue de l'Imaginaire. Un rendez-vous qui s'annonce très réussi - parce que vous continuez de me croire sur parole, n'est-ce pas ? :
http://www.plumedeglace.fr


Du 22 au 24 avril, je serai en Belgique, à Mons, pour le festival Trolls & Légendes. Tout ce qui se rapporte à l'imaginaire y sera en vedette : littérature, jeux, bédé...
http://www.trolls-et-legendes.be/

Les 14 et 15 mai, ce sera le tout nouveau Salon du livre de la Croix-Valmer, dans le Var :
http://www.lacroixvalmer.fr/accueil/agenda-evenementiel/113740-2822,salon-du-livre.html

En juin, je serai un invité de l'énorme festival malouin Étonnants Voyageurs. A cette occasion paraîtra une "intégrale" de ma trilogie d'Elamia : les 3 romans réunis en un seul volume.

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Le 7 août 2010 : Bécherel, la Cité du livre en Ille-et-Vilaine. Dédicaces de 14h à 19h à la librairie Abraxas en compagnie de nombreux auteurs d'imaginaire.

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Le 2 juin 2010 : FNAC Nantes : rencontre avec les lecteurs en compagnie de mon éditeur, Stéphane Marsan, suivie d'une séance de signatures

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Du 28 mai au 30 mai 2010 : festival Imaginales d'Epinal
Dédicaces et débats

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Du 22 au 24 mai 2010 : festival Etonnants Voyageurs, à St-Malo
Stand librairie Critic