Oui, 2012 s'achève et j'ai eu peur, un moment, que ce blog batte un nouveau record négatif. Vingt posts de moins que l'an dernier, comme cela semble avoir été le cas les deux années précédentes : oh, hé, ça va pas non ?
Il faut dire que, passée l'excitation des premiers temps, on ne sait plus trop bien pourquoi on sacrifie à l'exercice du weblog :
- Baragouiner en solitaire pour jouer l'intéressant ? Il vaudrait mieux écrire ses romans.
- Geindre pour chipper des points de loose à Caliméro ? Pathétique.
- Assurer non stop son autopromo puisque telle est la règle de survie n°1 sur le web 2.0 ? Y a intérêt à s'y donner quotidiennement alors, car la concurrence est hyper rude.
- Partager ses coups de coeur méconnus dans l'espoir que quelqu'un, quelque part, vous entende crier ? Les statistiques de mon blog l'affirment: une note sur Intouchables cumule les clics, une sur Ian McEwan tourne dans le vide.
- Faire de sa vie un roman online ? Je ne sais pas si je suis pudique mais la relecture de mes messages les plus, hum, intimes m'ont bien vite embarrassés.
Les commentaires ? Je pourrais tout aussi bien les fermer tellement ils sont rares. Comme le dit un pote, un post de blog c'est comme une pierre jetée dans un puits. A moins d'être célèbre évidemment, ce que je ne suis pas. On a l'illusion de s'adresser aux masses depuis un balcon alors qu'on pérore devant son miroir.
Alors j'ai failli abandonner à maintes reprises. Ce qui me fait tenir ? Les commentaires de lecteurs rencontrés en dédicaces, les encouragements d'amis. Les uns et les autres sont rares mais ils ont eu l'heur de tomber au bon moment, celui où je pensais mettre les bouts.
Du coup on va encore faire un bout de chemin ensemble, si vous le voulez bien.
2 commentaires:
oui,
je veux bien.
annie White chapel
Ah, enfin un commentaire amical ! :-)
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