vendredi 30 octobre 2009

Elbakin.net parle des Dragons de la cité rouge


Voilà une nouvelle et super positive chronique sur Elbakin.net. Du lourd...

"La force de ce livre tient plutôt en l'utilisation harmonieuse de différents éléments déjà abondamment traités par le genre pour en faire un récit à suspense jusqu'au bout."

"Le constat global est des plus positifs et permet au lecteur qui ne souhaite pas partir dans des histoires trop longues et trop complexes de se faire plaisir en lisant un livre des plus réussis dans son genre."

Pas mal, non ?

jeudi 29 octobre 2009

St-Etienne sur le blog de Bragelonne


Voilà quelques zimages de St-Etienne où c'est qu'on était zheureux. Et le compte-rendu qui va avec. Yop.

(Précision utile : cette image a été prise à notre arrivée. Le lendemain, les piles de livres avaient quasiment disparu. Nous aussi, d'ailleurs)

mardi 27 octobre 2009

Back to the future...

Allo Maï-Taï ?
St-Etienne, donc, pour deux journées de dédicaces.
Samedi soir : Geoffroi-Guichard n’a pas vu la victoire de son équipe, mais elle avait Fabrice Colin dans les gradins. On ne peut pas tout avoir.
Rattraper le coup ? Fiesta !
Sous la pluie, à l’abri des parasols de l’Hôtel Golf qui n’avaient pas dû voir tant d’eau depuis qu’on les avait sortis cet été. D’ailleurs l’eau ils n’ont pas trop aimé. On les comprend. Nos cocktails maï-taï s’en sont trouvés allongés.
Ensuite, vadrouille dans St-Etienne à la recherche d’un lieu de débauche communément appelé bar, en compagnie de notre attachée de presse Leslie, de Fabrice C. et de son acolyte et néanmoins autochtone : Sylvain. Quelques crises de fou rire plus tard on retrouvait l’hôtel, légèrement fatigués.
Dimanche midi : déjeuner au soleil. Douceur et bronzette rapide. Vous avez sûrement eu le même, par chez vous. C’était bien, non ?
Dimanche soir : enfin un peu de temps auprès de ma Belle. Ils sont trop rares, ces moments.


Merci donc à Sylvain qui a supporté de bon cœur nos réflexions embrumées sur sa conduite et nous a entraînés dans les rues animés – si – de St-Etienne passé minuit. Suffit de les connaître, ces rues…
Merci à Elodie P. pour les sticks – je les ai achevés dans le train du retour.
Merci à toute l’équipe de la Fnac : on a passé un joli moment sur le stand, sans parler du champagne et du chocolat à gogo.


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Paris est toujours synonyme de visite longue durée chez Bragelonne, de déjeuner avec mon éditeur.
Ça tombe bien, j’adore ça.
De bonnes nouvelles en perspective. Je ne peux pas en parler, là, tout de suite maintenant, car rien n’est définitif – je sais, c’est énervant et je ferais mieux de me taire, mais voilà, je ne peux pas m’empêcher de vous titiller.
Bon à savoir tout de même : la nouvelle voix de ma narratrice plaît autant à mon éditeur qu’à moi. L’expédition vers le sommet va donc pouvoir reprendre.
Je vais modifier des parties entières du synopsis.
Eh oui.
On imagine mal la souplesse requise chez un écrivain. Nadia Comanecci des lettres.
Donc, les prochaines étapes : écrire encore quelques pages avec ma Emma N°2, la mettre en scène durant une ou deux scènes supplémentaires. Puis m’attaquer au synopsis, très rapidement, pour une seconde mouture. Bien sûr, les fondements de l’histoire restent les mêmes. Et la romance demeure au premier plan.


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A Paris, j’aurais aussi déjeuné avec Henri L., que je n’avais pas vu depuis un bon bout de temps. Trop long, ce bout de temps, si voulez mon avis. Sa bonne humeur, son enthousiasme débordaient sur toute la terrasse. Ensuite, et en sa compagnie, direction Sébastien D., réalisateur et technicien d’effets spéciaux. L’occasion de discuter du génial et injustement décrié, raillé, mésestimé Alexandre, d’Oliver Stone : Sébastien avait travaillé sur ce projet de titan, accompagnant de longs mois durant le tournage.
J’étais heureux de pouvoir dire tout le bien que je pense du film à l’un de ses créateurs. Content aussi de jeter un œil sur le trailer qu’il concocte avec Henri.
Maintenant, retour un peu triste à Rennes. Ma fille ne sera pas là, ma Douce vit et travaille bien loin de moi, les copains sont en vadrouille…
Probable que j’aille du côté de St-Malo voir à quoi ressemble la mer en octobre.

dimanche 25 octobre 2009

Back on tracks

Moins cent mille, certes, mais déjà beaucoup de pages reprises.
Surtout, le sentiment d'avoir trouvé le ton, la voix de mon personnage. Il aura fallu descendre à l'abri des tentes. Seulement je suis prêt à reprendre l'ascension dans de meilleures conditions.
Sérieusement, je suis content de ce que j'ai réécrit comme je ne l'ai pas été depuis longtemps.
Les mots viennent tout seul, les émotions aussi.
Sur le coup, oui, ça fait un peu mal, mais ça reviendrait à prendre la route avec un véhicule bringuebalant, faire demi-tour pour repartir au volant d'une voiture sans défaut d'usine.

vendredi 23 octobre 2009

Salon du livre de St Etienne

Ce we, destination St-Etienne, pour le salon du livre.
Je serai avec Franck Thilliez, Henri Loevenbruck et Pierre Pevel, entre autre potes.

jeudi 22 octobre 2009

moins 100 000

Eh bien oui en fait, le camp de base souffre un peu de conditions climatiques, hum, déplorables. Afin de mieux préparer l'ascension complète du Roman, notre cordée et moi avons décidé de redescendre au point de départ, via le col de la Corbeille.

mardi 20 octobre 2009

100 000

Voilà, la barre des 100 000 signes est atteinte (18 000 mots ou environ 1/5 du roman. Ne me demandez l'équivalent en grammes ou en watts ou en smarties. C'est ma fille qui est collège, je le rappelle, pas moi).
Comme je le disais un peu plus tôt, ces 100 000 signes marquent une étape toujours un peu particulière pour moi.
J'y arrive assez vite.
Je fête ce petit événement en poussant un soupir de soulagement, comme un sportif qui reprendrait l'entraînement après un hiver passé à regarder des K7 de compètes passées et constaterait, oh joie, qu'il a encore des jambes.
Ca vaut bien de lever le coude - Redbull, Gatorade, coteaux de Layon - on garde le champagne pour la fin ou les we chez ma mère.
Je pousse encore un peu la rédaction parce que tout près s'agitent les démons qui vont mettre le feu aux poudres et lancer l'intrigue proprement dite.
Et je vais m'arrêter.
Je ne sais pas trop ce que donnent ces pages et je m'inquiète. Sans trop m'avancer je peux dire que j'ai trouvé la voix de la narratrice. Il faudra lisser bien sûr, car sa voix, elle se l'est chauffée sur scène plutôt qu'en coulisses et je vais devoir rattraper le coup pour les 10 premières pages.
Du nanan.
Mais c'est vrai, je m'inquiète.
Car pour le moment, et à ma grande surprise, la partie romance prend le dessus - je crois ; après tout, je manque un peu de recul. Et je ne suis pas certain que ce soit une bonne idée, ni que ce soit réussi.
Je vais donc passer ces premières pages à mon éditeur, histoire de m'assurer que je ne fais pas fausse route.
S'il les valide, alors je partirai droit devant et il ne lira plus rien avant que j'aie achevé le 1er jet et sa révision.
Mais pour le moment, oui, je m'inquiète.

dimanche 18 octobre 2009

Conseils en écriture : Palahniuk



Dans la série "Oh mon Dieu, j'aimerais tant écrire un roman mais je sais pas trop comment m'y prendre", Chuck Palahniuk nous délivre la bonne parole en 13 points.

C'est qui d'abord Palahniuk ?
L'auteur de Fight Club.
Ses romans sont bizarres, chargés de violence factuelle et de sexualité pas toujours joyeuse. Des missiles sophistiqués contre notre société.
Pas vraiment ce que vous comptiez écrire, pas vrai ? Pourtant, ses conseils sont pleins de bon sens et adaptés à tout type de fiction.
Notre Palahniuk a fréquenté les ateliers d'écriture. Et il en propose un en ligne, c'est dire si la pédagogie l'intéresse.
D'accord, tout ça est en anglais.
Mais rien de bien compliqué en ce qui concerne ces 13 conseils.

photo : copyright Chris Saunders

samedi 17 octobre 2009

La Cité d'Embre


Vu City of Ember avec ma fille.

Pour sauver l'humanité (?) des bâtisseurs ont construit une ville souterraine. Deux cents cinquante ans plus tard, ses habitants ont oublié qu'ils devaient remonter à la surface quelques décennies auparavant. Seule une toute petite poignée de citoyens s'y est essayée naguère, à l'encontre des autorités.
Pendant ce temps, le générateur qui fournit la ville en électricité - et donc en lumière - montre des signes de fatigue de plus en plus fréquents, de plus en plus longs.
Et la nourriture, des conserves, vient à manquer...
Quant au pouvoir politique, c'est propagande, magouille et compagnie...
Autant dire que ça sent le sapin.

L'atmosphère oppressante est très réussie pendant toute une 1ère partie joliment rythmée. Elle vient en contrepoint à l'ambiance bon enfant de la cité (on est dans un film tout public, tiré d'un roman pour la jeunesse), son organisation système D, son décorum kitsch, sa foi paralysante en les bâtisseurs élevés au rang de dieux qui ne tarderaient pas à venir sauver tout ce petit monde (sous-entendu : ben pas la peine de se casser le cul à trouver des solutions, le Très-Haut veille sur nous).

On sourit, on chante, on rigole à Ember.
Mais c'est tendu, tendu, tendu.

Combien de temps vont durer les plongées dans le noir absolu ? Quand le générateur tombera-t-il en panne ? Demain ? Tout à l'heure ?
Quel est ce secret contenu dans une valise aujourd'hui oubliée, et que les maires se passaient d'un mandat à l'autre ?
Le dernier tiers est une classique aventure d'évasion, menée par deux ados et une petite fille (Beaudelaire's Orphans, anyone ?).

Un chouette moment passé à côté de ma fille.
Mais c'est marrant comme les enfants ont du mal avec les fins ouvertes, les questions laissées sans réponses.
C'est marrant comme ça me pose aussi un problème.

jeudi 15 octobre 2009

Déjà le sommet ?


Si tout va bien, ce we je devrais être arrivé à un quart/un cinquième du roman.
Déjà ?!
Oui, déjà.
Mais - vous pouvez le lire en capitales ou l'entendre diffusé par un haut-parleur de la taille de l'Arc de Triomphe, encore que côté triomphe on en soit loin. Donc :
MAIS !
1/Ce devrait un roman plus court que mes précédents. Les Dragons de la cité rouge "pèse" 600 000 signes, environ. Celui-là devrait tourner aux alentours de 400 ou 500 000 signes.
2/100 000 signes marque une étape importante. Le genre camp de base, celui où tout le monde s'arrête en attendant que le col se dégage, que les conditions soient meilleures. En somme, qu'on y voie plus clair. Si comme moi vous êtes un habitué des documentaires "Comment je suis presque mort à deux pas du sommet - mais je n'ai perdu que mes orteils", vous savez qu'on peut y passer un bon bout de temps, au camp de base.
3/Je vais pas mal me déplacer pour des signatures. Les semaines vont être sévèrement grignotées. Surtout que jusqu'à présent, je n'ai pas fait preuve d'une grande assiduité en déplacement, question écriture.

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Comme je suis un garçon qui donne dans la mesure, la subtilité et la nuance, en général quand je me lance dans un roman j'estime écrire ce que j'ai fait de meilleur jusque là. Vraiment de meilleur. Un genre d'étape importante, vous voyez. Normal: l'expérience, le temps consacré à la préparation... Fini le temps de la marelle, quoi.
Cette exaltante certitude dure une journée ou deux.
Le lendemain, je suis persuadé de rédiger une belle grosse merde. La pire de toutes: vous marchez dedans et c'est une demi-heure accroupi au-dessus de la bassine pour sauver ce qui peut l'être encore.
Mesure, nuance, subtilité. Je vous avais prévenus.



Ah, et ne me demandez pas mon état d'esprit, ce soir.