Si j'étais croyant, je souhaiterais à Roland Wagner que les psychopompes de Klash adoucissent son voyage. Mais alors que l'une des figures incontournables de la SF française vient de disparaître, je ne vais pas me mettre à m'adresser au ciel ni gnangnantiser que Roland sera bien là-haut.
Non.
Je vais plutôt me souvenir de notre rencontre à Cognac, l'an passé. Une rencontre qu'il avait souhaitée, à ma grande surprise car je ne le connaissais qu'à travers de brefs échanges sur les réseaux sociaux et ce roman, Les Psychopompes de Klash, réédité chez Mémnos en 1997 alors que sortait mon tout premier livre dans la même maison. Un moment partagé avec Sylvie Denis, sa compagne, autour d'un verre. En ce mois d'octobre, l'été s'attardait au-dessus de la terrasse du café. J'avais alors découvert deux êtres à la fois engagés et en colère, mais plus encore chaleureux et d'une grande humanité.
Grand Prix de l’Imaginaire, Prix Tour Eiffel, Prix Rosny-Aîné... Roland Wagner est l'auteur d'une oeuvre prolifique. Il avait 51 ans, ce qui est beaucoup trop tôt pour tirer sa révérence.
lundi 6 août 2012
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