Dans cette bédé avare de texte, Taniguchi livre
une ode aux bonheurs simples : ceux de la promenade sans but, de l’ébahissement
permanent, de l’enthousiasme comme philosophie sociale, des petites libertés
prises avec les règlements…
Son homme qui marche pourrait être n’importe lequel
d’entre nous, pourvu qu’il habite en ville et soit doté d’un peu de temps
devant lui – chômeur ? Une manière séduisante d’être au monde dont le
trait un peu raide de Taniguchi et les décors périurbains peinent parfois à rendre
compte.
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