Alors voilà, j'ai vu le 1er épisode - le pilote, yeah - de la très beaucoup fameuse top série qu'elle serait mais trooop bien : The Wire.
Sûr que ça fait sérieux. On y parle vraiment entre gars, sans tabou, avec les majeurs tendus quand c'est qu'il faut. L'inspectrice des stups a des couilles ; bon, elle est lesbienne : bonus crédibilité pour spectateur bobo. Le flic moyen a chaud à ses fesses parce que la hiérarchie elle pense qu'à son avenir dans la boîte, pas au bien être des collègues zé concitoyens. La justice ? C'te blague ! Les tueries ? Zéro panpan : d'abord on cause, tendance "réaliste". C'est important le réalisme : ça permet de voir à quel point ça craint outre-Atlantique, des fois qu'on doutait, que la téci elle va craquer, qu'on peut prendre son pied à mater la misère des autres et le tragique policier, bien peinard au fond de son canapé - voire dans le train si on est équipé au poil.
Du polar social. L'anti Les Experts à Disneyland.
Vrai, c'est bien écrit et certains acteurs sont épatants. On sent le potentiel, on veut y croire.
Reste qu'on a droit à la énième histoire de flics un peu ripous, un peu sympas, en quête des inévitables dealers noirs, le tout sous fond de corruption politico-policière dans une grande ville à la dérive - Baltimore, Chicago, NY, Philly, LA... you name it.
En fait, le genre d'épisode qui recycle un certain cinéma des 70's, de French Connection à Serpico. De là à dire que c'est nouveau et passionnant...
A suivre, donc.
1 commentaires:
Toi, tu vas te faire des amis. Je te conseille en attendant l'interview suivante : http://www.vice.com/read/david-simon-280-v16n12
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