A force de jouer le grand écart triangulaire (aaaïïïe !) entre pop sèche, rock gras et glam-rock symphonique, on en vient à se demander si :
- Muse a du mal à se trouver
- Muse aime un peu tout et tient à le faire savoir
- Muse ratisse large pour ne louper aucune oreille.
Dans tous les cas, on dirait une crise d'adolescence permanente, un résumé de quatre années de collège à passer d'une tribu à l'autre, jusqu'au moment où les 1ers piercing font tâche sur l'intégrale chalala, les boots cloutés déparent sous la jupe altermondialiste. Dans tous les cas, c'est techniquement irréprochable et ressemble à tout un tas de trucs déjà anciens, Queen en tête. Bah, pourquoi pas si l'énergie est là ? Tant qu'on ne s'attarde pas sur les lyrics à messages - l'adolescence, toujours - on devrait passer un bon moment.
Et maintenant on va écouter avec attention le sucre roux de Bat for Lashes : son Haunted man sera-t-il à la hauteur de l'excellent Two Suns ? Rah...
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