vendredi 29 janvier 2010

Fantasticarts

Je suis au festival de Gérardmer à partir d'aujourd'hui - en fin d'après-midi - et jusqu'à dimanche. En compagnie de quelques Ligueurs : Bauwen, Descosse, Loevenbruck, Ravenne et Scalese.

En plus des dédicaces, une conférence autour de la Ligue de l'Imaginaire est prévue samedi à partir de 15h.

mercredi 20 janvier 2010

Avatar, la musique

James Horner explique que le temps accordé à un compositeur hollywoodien pour écrire la bande originale d'un film est de l'ordre de quatre à six semaines. C'est court, c'est très beaucoup pas long de très court, croyez-moi.
Alors pourquoi lui a-t-il fallu un an pour composer la BO d'Avatar ?
Une bande truffée de clichés, de reprises de ses propres gimmicks, une bande sans thèmes où se télescopent du tribal, du world, du wagnérien avec un mauvais goût de pièce montée dont même Zimmer aurait rougi.
Pourquoi ?
Bah, je laisse tomber...

mardi 19 janvier 2010

Des Dragons sous le Soleil ?

Adrien Floch est un jeune illustrateur avec du talent plein la tête, plein les doigts. Les Naufragés d’Ythaq, c’est lui, avec Arleston au scénar. Le style? Du semi-réalisme, sans doute le traitement que je préfère en bédé. A mi chemin entre le Petit Spirou et XIII, pour faire simple.

Quand mon éditeur m’appelle pour me dire, en septembre dernier, que Floch a lu Les Dragons de la cité rouge et qu’il aimerait en dessiner l’adaptation en bédé je fais comme qui dirait un grand sourire.

Mais bien entendu, il s'agit juste d'un projet et comme me l'explique mon mien d’éditeur, des projets d'adaptation il y en a mille par an et un seul se monte vraiment.

Mais bon, ça ne coûte rien de prendre contact, hein.

Alors, très vite Adrien nous envoie une planche. Comme ça, pour voir.

Mon grand sourire prend quelques centimètres de plus.

Nom de Dieu.

Arkan le dragon déployant ses ailes à deux pas d’un Alec hiératique et buriné tout comme il faut.

Bon, ne nous emballons pas.

Mon éditeur m’avertit de nouveau : pas mal d’obstacles se dresseront sans doute avant une éventuelle signature aussi hypothétique que lointaine.

Puis Adrien et moi nous appelons Là, je fais connaissance avec un garçon sympa, la tête sur les épaules et qui m’explique les raisons de son choix. Mes chevilles prennent quelques centimètres supplémentaires et je lui retourne les compliments. Avec d’autant plus de sincérité que j’ai reçu entre temps une nouvelle planche.

Nom de Dieu.

Bon, si l’affaire devait se monter je ne signerais pas à proprement parler le scénario-découpage. Mais très vite, au téléphone, Adrien et moi on comprend qu’on est sur la même longueur d’onde : ce qui nous a plu à l’un et l’autre dans ce roman, eh bien c’est pile poil la même chose - ok, il s’agit de mon bouquin et il a plutôt intérêt à me plaire, d’accord, d’accord. N’empêche, ça fait du bien d'entendre qu'un type dont vous admirez le travail saisit parfaitement ce que vous avez cherché à partager avec le vôtre.

Certes, il reste pas mal d’obstacles, souligne mon éditeur qui toutefois et dès lors commence à sérieusement étudier les conditions d’une adaptation.

Parce qu’on ne sait jamais, quand même, hein.

Puis nous nous rencontrons à Paris, Adrien sort quelques planches de son carton, je m’efforce de ne pas baver sur ses encrages, nous discutons, le jeune homme est plus que sympa, il est absolument charmant ce qui, vous en conviendrez, ne gâche rien. Bien au contraire.

Je lui fais alors part des obstacles précités. « Eh bien il semble que tout soit arrangé ». Car Soleil est plus que super partant pour se lancer dans cette aventure au long cours.

Soleil + Floch.

Nom de Dieu.

Ça va s’arrêter, c’est un rêve, pincez-moi, mais PINCEZ-MOI avant que je commence à vraiment y croire tout plein de complètement.

Alors de nouvelles planches arrivent chez moi, Alec, mon– nôtre – héros, évolue à mesure qu’Adrien cerne ce qu’il veut faire passer. Il y a des détails jusque dans les coins, du dynamisme qui déborde de partout, des effets de perspectives que-même-je-suis-encore-par-terre-au-pied-de-ma-chaise-à-essayer-de-commencer-à-tenter-d’imaginer-comprendre-comment Adrien s’y est pris.

Nom de Dieu – et encore je me censure. Ça va s’arrêter.

Mais non.

Les mois ont passé depuis notre rencontre de cet automne, Adrien a repris son travail sur le prochain tome d’Ythaq, tout en avançant – c’est inhumain, je sais – sur l’adaptation des Dragons de la Cité rouge.

Ma boîte mail se remplit de temps en temps d’une nouvelle planche ou de modifications sur les précédentes. Et chaque fois cette impression de recevoir un cadeau de Noël comme j’en rêve depuis que … eh bien depuis que j’ai découvert ce qu'est la bande dessinée dans les Album Spirou de mon père, depuis l’époque où mon pote Olivier Delcroix et moi on s’escrimait sur nos premières planches super-héroïques en CM2, depuis les bulles de SF écrites avec mon pote Bruno Foligné.

Bref, tout ça pour vous annoncer officiellement, Tadaaa ! avec un rang entier de cuivres bien lustrés, la signature d’une adaptation des Dragons de la Cité Rouge par Adrien Floch, aux éditions Soleil.

Quatre tomes sont prévus. La date ? Pas avant la fin de l’année. Ne vous en faites pas, ça va venir vite…

Stay tuned.

mercredi 6 janvier 2010

2010 ? Ah ben oui, dis-donc


La rentrée...
Les projets reprennent vie après un sommeil réparateur - enfin, on le souhaite...
Au boulot !

Que vous soyez lecteur régulier de ce blog ou simple passant, portez-vous bien !