dimanche 28 février 2010

Phase terminale ?

Voilà, ça y est : le premier jet de mon thriller est terminé.
On me demande ici et là si je n'ai pas le blues.
Oh que non !
Je ne l'ai jamais. Terminer un 1er jet, déjà, n'est pas synonyme de fin du travail sur le projet : dès que j'aurai reçu les remarques de mon éditrice je m'y remettrai.
Ensuite, je ressens plutôt un immense soulagement. Il s'agit d'un projet difficile, compliqué, qui a demandé beaucoup de cogitations sur la structure même de l'histoire. Son volume même a beaucoup évolué. Dans sa dernière mouture, il a perdu un tiers de son épaisseur : des digressions auxquelles on pense tenir coûte que coûte avant de prendre conscience, à quelques mois de distance, qu'elles pèsent sur le rythme.
Après, il y a aura probablement encore d'autres modifications à apporter, pour tenir compte de réflexions d'autres lecteurs.
Par ailleurs, le blues je l'ai plutôt quelques mois après la parution, quand je ne suis plus dans l'actualité de l'éditeur. Vous savez, ce moment où lorsque vous passez dans les bureaux on ne vous saute plus dessus pour exiger en urgence et avec un grand sourire telle ou telle info, mais que l'on se contente de vous saluer vite fait, avant de bûcher avec un autre auteur. Là, je deviens un peu jaloux et je commence à ressentir une pointe de déprime.
Du coup, je re-signe pour un nouveau roman, et c'est reparti pour un tour.
Les prochains jours, je vais m'atteler à l'écriture d'une certaine Reine Noire.

dimanche 21 février 2010

La Foire aux dinosaures.





La conclusion d'un essai sur Kropotkine, un anarchiste russe exilé, évolutionniste. Le Russe défendait,
dans la lutte pour la survie, l'efficacité de l'entraide à l'intérieur de l'espèce plutôt que de la compétition entre individus. Gould évoque une fois encore le danger - et l'inexactitude scientifique - qu'il y a à prendre la nature pour exemple quand il s'agit de justifier les inégalités sociales.


Il n'y a pas de voie toute tracée pour la morale. La nature n'offre rien, dans son essence, qui puisse répondre à nos attentes en termes humains - ne serait-ce que parce que notre espèce est venue si tard et de manière si insignifiante, dans un monde qui n'a pas été construit pour nous. Et c'est tant mieux. Les réponses aux problèmes moraux ne sont pas là dans la nature, attendant d'être découvertes. Elles résident, comme le royaume de Dieu, en nous - le lieu le plus difficilement accessible à la découverte scientifique ou au consensus.

Tout le livre est passionnant. Je le reprends de temps en temps. Comme il est découpé en essais, il est tout à fait approprié à une lecture épisodique. La seule qui me convienne en ce moment alors que je termine la nouvelle version de mon thriller non sans difficulté.

mercredi 17 février 2010

Là-haut






J'ai revu hier soir "Là Haut" (UP) de Pete Docter (Montres & Cie.) et Bob Peterson (Nemo).
Déjà ému par le film lors de sa sortie en salles, j'ai de nouveau fondu avec le combo de la mort qui tue ses yeux : Blue Ray + grand écran - si seulement cet équipement était chez moi...

De quoi me réconcilier avec Pixar après le décevant Cars et l'exaspérant Ratatouille.
Ah, Pixar...
Je préfère l'esprit de leurs films à celui, ultra référencé, de Shrek ou de Gangs de requins - sans parler de l'Age de glace qui m'horripile, vous n'avez pas idée. La qualité d'écriture me laisse sur les fesses à chaque fois. Universel (à l'occidental, hein), pour tous les âges, mignon sans être niais, plein de trouvailles visuelles et scénaristiques, jamais parodique ni pastiche, superbement réalisé sans jouer l'esbroufe, photographié faut voir comme.

Ici, la très bonne critique de Robby Movies
The adventure is out there!

mardi 16 février 2010

Back from Madrid



Retour de Madrid, où j'ai passé quatre journées de dépaysement à la mode occidentale. Ce qui veut dire ? Bah, je vous laisse deviner ; parfois (toujours ?), ce sont les lecteurs qui inventent les meilleures histoires...

Au programme de ce séjour : matinées consacrées à l'écriture, après-midis en balade dans une ville illuminée par un franc soleil. C'était bien !

Longue visite du Prado, où je me suis attardé sur Velazquez, bien sûr, bien moins sur Goya. Enfin, comme chaque fois désormais que nous traînons dans un musée européen, contemplation admirative d'oeuvres des XIII, XIV et XVe siècles. Des toiles auxquelles les reproductions ne rendent pas justice, car l'intensité des couleurs, du vernis, le détail des réhauts disparaissent pour ne laisser qu'un dessin et des proportions que la découverte de la perspective moderne n'a pas encore magnifiés.
Superbe.

vendredi 12 février 2010

Harkonnen's Gate

jeudi 11 février 2010

Pas encore un Jedi...

jeudi 4 février 2010

Quoi de neuf en deux mille dix ?

Des projets, vous ai-je dit il y a quelques jours - quoi, ça fait des semaines ?

Alors voilà :

A la demande générale, il est fort possible qu’Alec Deraan reprenne du service d’ici peu.

Le bonhomme s’ennuyait ; il me l’a fait comprendre à l’aide d’une pétition transportée à dos de dragon.

Parti quelques mois sur une autre aventure avec des morceaux de vampires dedans, je fais un break et quitte le XXIe siècle parisien pour rejoindre le monde d’Alec Deraan. Pas de date précise, mais l’automne j’espère. Le synopsis est en cours de cogitation et j’ai une idée assez précise de la trame…

Par ailleurs, je travaille de nouveau sur un thriller dont le premier jet est achevé depuis deux ans.

Il m’occupe à plein temps.

Encore sur le polissage du récit, de l’intrigue, je suis à deux doigts de reprendre la rédaction de nouvelles scènes. Si je vous dis que j’ai hâte de retrouver mes personnages, de leur donner de la voix, de leur flanquer de grosses décharges d’émotions, vous me croyez ? Parfait… Parce que les plans zé synopsis c’est bien, mais à côté de la rédaction c’est comme potasser un guide de voyage avant de se rendre sur place : excitant au début, fastidieux ensuite, bourratif enfin.


Ce roman aura été un travail de longue, de très longue haleine.

Impossible d’en dire beaucoup plus pour le moment mais il a été retenu chez un éditeur important et tout le projet devrait être une belle surprise, aussi excitante qu’inédite.

Wouah. J’ai hâte, je vous dis !

Starwars en 365 jours

Acheté lors d'un passage à Paris.
Je lorgnais dessus depuis un bon bout de temps.
Pas déçu : le geek que je suis y trouve plein d'anecdotes passionnantes... pour un geek !
"365 jours" est un argument de collection : la thématique quotidienne n'a aucun sens. Il s'agit en fait de documents commentés par John Knoll, responsable de d'effets spéciaux sur les nouveaux épisodes.
Ce qui ne l'empêche pas de commenter des clichés "making off" datant des Starwars de 77, 80 et 83. De très gros frissons nostalgiques à chaque page.
Indispensable ?
Et comment !

Back from the warm n'cold


Grand moment que ce séjour à Gérardmer.
Moment de déconnade dans la neige, déjà. Ce dépaysement, je ne vous dis pas.
Quelques frissons d'émotion aussi - mais pas de film : emploi du temps trop chargé.
Et des rencontres : de nouveaux lecteurs, d'autres plus anciens mais fidèles et qui n'hésitent pas à braver les routes blanches ; la Ligue déplace du monde, c'est certain, et ça fait plaisir !
De longues conversations à bâtons rompus avec mes potes ligueurs, avec les amis de mes potes ligueurs... et les amis de leurs amis.

Un grand merci donc à l'organisation, et spécialement à Hélène et Anthony qui étaient nos interlocuteurs privilégiés. Le sourire, la disponibilité malgré la neige à gros flocons, malgré l'inertie d'un gros festival.

Et dire qu'on fera mieux l'année prochaine !