
Source :
acoeuretacris.centerblog.net sur centerblog.
Quand j’ai commencé à écrire, il y a vingt ans, je profitais du passage d’une étoile filante pour formuler le même vœu : que mon roman soit publié. Ok, j’étais jeune et bourré.
Depuis, lorsque mon regard saisit la mèche ébouriffée d’un météore, je me dis : « si seulement je croyais à ces conneries, je demanderais que mon prochain roman soit un best-seller. »
Les étoiles sont sourdes et je pense me remettre à boire.
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Je vous aurais bien causé de mes projets en cours. Seulement voilà, j’ai annoncé un paquet d’entre eux sans parvenir à leur donner suite, et ce pour un nombre si varié de mauvaises raisons qu’il donnerait le vertige à un expert-comptable, le jour du bilan. Moi-même je me suis perdu dans cette forêt des possibles – donnez-moi une boussole. Et puis cette réalité : n’étant pas
Fabrice Colin ni Bernard Werber, la régularité n’est pas mon fort. Vous avez vu ce blog ? On dirait une pension de famille en Bretagne nord, au mois de janvier : entretien et fréquentation, on repassera.
Je vais donc me taire et simplement vous signifier que, oui, je bosse. Et ce sera chez Bragelonne.
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Ce matin mon café est d’une amertume intense. Si je ne m’étais remis à la diète, je consentirais à y adjoindre moult carrés de sucre. Comme je viens d’apprendre, études à l’appui, que les édulcorants de synthèse sont à peu près aussi conseillés qu’une rasade de polonium et que je tiens le
Stevia pour une horreur inventée par des Bobos experts en repentance, je vais m’accoutumer à tout l’amer d’une journée qui débute fort mal.