mercredi 4 août 2010

Pixar : évasion et libération


Alors que la sieste me pressait entre ses bras ouatés, cette révélation : nombre de films Pixar ont pour climax de leur scénario le récit d’une libération et/ou d’une évasion dûment planifiées.
Bien sûr c’est le cas des Toys Story 1, 2 et 3 : s’échapper la maison de Sid, s’échapper de l’antre du collectionneur de jouets Al, s’échapper de la crèche Sunnyside)
Mais aussi :
1001 pattes : Tilt élabore un plan élaboré pour libérer la fourmilière de l’emprise d’une infâme sauterelle.
Monstres & cie : Bob et Sulli s’échappent de leur exil et vont libérer la petite fille Bouh
Nemo : Marin file à la recherche de son fils Nemo. De son côté, Nemo tente de s’évader de l’aquarium d’un dentiste.
Les Indestructibles : Elastigirl, Mme Indestructible, s’évertue à libérer son mari puis toute sa famille et à s’échapper de l’île du vilain Syndrome.
Là Haut : le vieux Carl Fredericksen s’échappe du dirigeable de l’aventurier fou Charles Muntz et se bat pour libérer un oiseau exotique.

Wall-E reprend le motif de la libération/évasion avec moins d’évidence. Quant à Ratatouille et à Cars ils me semblent échapper à cette construction ; sans que je sache s’il s’agit d’une coïncidence ou non, ce sont les deux Pixars que je n’aime pas.

edit : je précise que je suis un grand fan des films Pixar. A l'exception de Cars, je les ai tous revus au moins deux fois, et le plus souvent cinq ou six fois.

2 commentaires:

Emmanuelle Nuncq a dit…

"Cars" n'échappe pas du tout à ce syndrôme: le héros passe le film à tenter de s'échapper du vilage de paumés dans lequel il a échoué, et dans "Ratatouille", Remy cherche à sortir de l'image qu'on lui a collée sur le dos :)

Erik Wietzel a dit…

Eh eh, oui, pourquoi pas ?
Comme me le faisait remarquer Robby Movies (voir lien sur la colonne de gauche), c'est un archétype du récit d'aventure. Il est très récurrent chez Pixar qui en tisse des versions multiples et originales - pour ma plus grande satisfaction de grand gamin ^^