mardi 16 juillet 2013

Monstres academy - Dan Scanlon



Bob Razowski et Jacques Sullivan sont de retour. Si Monstres et Cie narraient leurs aventures alors qu’ils étaient deux adultes à l’indéfectible amitié, ce film évoque leurs débuts, quelques années auparavant.
Comment ces deux-là, employés stars de l’entreprise Monster's inc se sont-ils rencontrés ? Bob était-il déjà une sorte de looser magnifique et à l’imparable logorrhée ? Sullivan se la pétait-il autant et ses performances défrayaient-elles la chronique de ce monde singulier où les petits humains sont à la fois source d’énergie et une menace toxique pour les monstres ? Et surtout, Bob et Sulli étaient-ils les meilleurs potes du monde ? Le film répondra à toutes ces questions, même si on s’en fiche un peu-beaucoup.
Car ce qui entraînait le récit dans le 1er métrage est ici à peu près absent : j’espérais une intrigue parallèle à la scolarité de nos chers monstres. Il n’y en aura pas. Zéro bad guy, point de menace sinon celle de se faire virer de cours - mais on sait déjà que nos deux étudiants seront des employés modèles quelques temps plus tard. 
Le discours sur l’amitié, le droit à la différence, la chance laissée aux outsiders, la nécessité du travail d’équipe, la force de la communauté… ça oui, vous n’y échapperez pas. On le sait, en Amérique, tout est possible et surtout les miracles, pourvu que l’on soit courageux et un peu dégourdi - aucun doute possible, la cité des monstres s’étend bien outre-Atlantique.
Visuellement, Pixar assure comme il se doit. Il faut dire que la boîte développe depuis les années 80 son propre logiciel de rendu photoréaliste et le propose à toute la concurrence : RenderMan. Lumière somptueuse, reflets complexes démentiels, transparences toujours plus maîtrisées : le film de 2001, l'un de mes préférés côté narration, paraît aujourd’hui bien daté. L’animation est bien sûr au top - manquerait plus qu’elle ne le soit pas. Là, c'est le soft maison Presto, mis en place sur le rasoir Rebelle qui est venu à la rescousse de l'équipe. Quant à la direction artistique, eh bien je ne suis pas fan de cette université qui, vue du ciel, ressemble à des pièces montées où circuleraient des théories de M&M's et de Smarties. Bof.
Depuis le formidable Là-Haut, j’attends toujours le Pixar qui m’emportera au-dessus de la masse des dessins animés numériques.
Si toutefois vous y allez, restez jusqu’à la fin. Je veux dire, tapez-vous tout le générique : comme bien souvent, une petite surprise récompensera votre patience. Hier, nous ne fûmes que deux à en profiter.

2 commentaires:

Plume a dit…

Le premier était selon moi excellent, j'ai peur d'aller voir celui-ci du coup...
Je suppute que c'est un bon moment à passer mais qu'il ne faut pas s'attendre à plus.. Humph. Dommage.

Plume a dit…

Le premier était selon moi excellent, j'ai peur d'aller voir celui-ci du coup...
Je suppute que c'est un bon moment à passer mais qu'il ne faut pas s'attendre à plus.. Humph. Dommage.