De quoi ça parle ?
1943. Menacée par la guerre, la famille Carver gagne la côte anglaise et emménage dans une belle maison de station balnéaire. De redoutables secrets les attendent. D'un prince, surgi de la brume, la malédiction attend son accomplissement (issu de la description de l'éditeur)
C'est comment ?
Un vilain méchant clown qui
fait peur, un trio d’ados avec coup de foudre à l’heure des vacances d’été, une
ancienne malédiction, un cirque étrange, des contrats faustiens, une bien
inquiétante maison, un chat maléfique… Les clichés abondent si bien que Zafon a
beau espérer que ses inventions plairont aux lecteurs de tous âges, comme il l'indique dans son introduction, son Prince des brumes est
bien un roman « jeunesse ». Avec toutes ses limites pour le lecteur adulte que je suis. Tant pis pour moi.
Précédant de presque une
décennie L'Ombre du vent, ce 1er roman clame déjà haut
et fort le goût marqué de Zafon pour le gothique. Le style en est déjà pompeux, le
climat tourne vite à l’orage, la menace se veut surnaturelle et surgi du
passé, une partie des protagonistes est irrémédiablement maudite.
Dans le genre et du même auteur, je lui préfère,
et de loin, Marina, son 4e.Traduit de l'espagnol par François Maspero.
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