jeudi 16 juillet 2009

Indi IV



Incontestablement les héros sont fatigués.
A tel point que leurs ennemis sont des traîtres sans envergure et des psys fous dont la cruauté tarde à ensanglanter l’écran – en fait on ne la verra pas.
Harisson Ford n’est plus ce qu’il était. Son chapeau sert à planquer sa mine d’alcoolique revenu de tout.

Blasé Indy.

Un gros cachet, on imagine, le fait courir après un improbable crâne extraterrestre enfoui dans un Pérou que le scénariste, l’excellent David Koep dont j’avais aimé Appartement Zéro, a dû chercher longtemps.

Sans être un navet - mattez sa filmo, Spielberg en est incapable - Indi IV traîne donc la patte, son rôle titre soutenu par un fils prodigue et soupe au lait, chatouillé par une thaumaturge russe qui ressemble à tout sauf à une Kate Blanchette en forme.

Pourquoi n’ai-je pas fonctionné cette fois ? Nostalgie mal placée ? Bof : j’avais déjà peiné pour le n°3. Parce que tout le monde parle trop ? Parce que personne – bon sang, John Hurt, Blanchette, LaBeouf ! n’y croit vraiment ? Pas même Spielberg qui ouvre le film par une motte de terre au ras des pâquerettes…

A cause d'une intrigue confuse à souhait ?
Je ne sais pas.
Et vous savez quoi ? On s’en fout…

4 commentaires:

RobbyMovies a dit…

C'est vrai que lorsqu'on fait la somme des talents présents sur ce film, on en peut qu'être déçu. Cela dit, qui a fait mieux dans ce registre ?

Le 5 serait dans les cartons...

Erik Wietzel a dit…

En film d'action, tu veux dire ? Parce qu'il y a du monde au portillon...

RobbyMovies a dit…

Non je parlais des films d'action de ce type, vaguement rétro ou à coup de "mystères" surnaturels etc... Regarde les Benjamin Gates pour ne citer que les plus récents et d'un coup Indy va remonter d'un cran :D

Fabien Herisson a dit…

Certes on sent l'Indy fatigué, les autres acteurs ne semblent pas dans l'histoire.
Certes il ne restera pas comme une oeuvre essentielle dans l'histoire du cinéma. Mais en ce qui me concerne la nostalgie a fonctionné. J'ai retrouvé dans ce quatrième opus l'atmosphère, la touche humoristique qui ont fait le succès des trois premiers.
Et rien que ça, cela me suffit.