mardi 26 juillet 2011

Cars 2


Cars 2 aurait pu être un très bon Pixar. De l’aventure, de l’exotisme, de l’humour (ah, ah) et de l’action à ressort (zbooing). Déjà, il est meilleur que le 1er ce qui, de mon point de vue, n’était pas très difficile : Cars n’était qu’une longue séance de rédemption dans un village de trouducs, sans Super Vilain pour tendre les suspensions de McQueen, le héros. Je vivais là ma 1ère déception pixarienne, juste avant le raté Ratatouille - ne venez pas m’assommer de commentaires défendant les aventures du rat gastronome, je les modérerai sans pitié. Non mais.

Meilleur, ce qui ne veut pas dire que les insupportables saillies de Martin, faire-valoir de MacQueen et héros malgré lui de cet opus, valaient la peine de chausser des lunettes 3D et de se cogner 1h52 d’explications parentales quelque part dans mon dos (bon sang, s’il faut expliquer les films pour enfants aux enfants, autant les mettre devant les Teletubies et nous laisser nous poiler entre adultes).

Toutefois plein de bons moments dès lors que Jar Jar Martin quitte le devant de la scène. En particulier la scène prégénérique, bondienne en diable. Pixar poursuit sa quête du Graal visuel avec le bon goût qu’on lui sait. Côté scénar, on est en pleine machinazion diabolik alors j’étais limite aux anges. Hélas on a cru bon de nous asséner une leçon d’amitié et de loyauté si invraisemblable que, pour la justifier, les scénaristes ont doté l’idiot Martin d’une improbable étincelle d’intelligence à la toute fin : on avait l’inspecteur Gadget, on termine avec Sherlock Holmes. Bande de fainéants !

Bref, pour qui aime James Bond en cartoon et les courses de bagnoles, Cars 2 est un must.

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