jeudi 15 octobre 2009

Déjà le sommet ?


Si tout va bien, ce we je devrais être arrivé à un quart/un cinquième du roman.
Déjà ?!
Oui, déjà.
Mais - vous pouvez le lire en capitales ou l'entendre diffusé par un haut-parleur de la taille de l'Arc de Triomphe, encore que côté triomphe on en soit loin. Donc :
MAIS !
1/Ce devrait un roman plus court que mes précédents. Les Dragons de la cité rouge "pèse" 600 000 signes, environ. Celui-là devrait tourner aux alentours de 400 ou 500 000 signes.
2/100 000 signes marque une étape importante. Le genre camp de base, celui où tout le monde s'arrête en attendant que le col se dégage, que les conditions soient meilleures. En somme, qu'on y voie plus clair. Si comme moi vous êtes un habitué des documentaires "Comment je suis presque mort à deux pas du sommet - mais je n'ai perdu que mes orteils", vous savez qu'on peut y passer un bon bout de temps, au camp de base.
3/Je vais pas mal me déplacer pour des signatures. Les semaines vont être sévèrement grignotées. Surtout que jusqu'à présent, je n'ai pas fait preuve d'une grande assiduité en déplacement, question écriture.

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Comme je suis un garçon qui donne dans la mesure, la subtilité et la nuance, en général quand je me lance dans un roman j'estime écrire ce que j'ai fait de meilleur jusque là. Vraiment de meilleur. Un genre d'étape importante, vous voyez. Normal: l'expérience, le temps consacré à la préparation... Fini le temps de la marelle, quoi.
Cette exaltante certitude dure une journée ou deux.
Le lendemain, je suis persuadé de rédiger une belle grosse merde. La pire de toutes: vous marchez dedans et c'est une demi-heure accroupi au-dessus de la bassine pour sauver ce qui peut l'être encore.
Mesure, nuance, subtilité. Je vous avais prévenus.



Ah, et ne me demandez pas mon état d'esprit, ce soir.

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