vendredi 21 mai 2010

LadyHawke


(photo: droits réservés)
LadyHawke est une musicienne importée du bout du monde. Là, tout en bas. Non, plus bas encore.
Nouvelle Zélande.
Son disque est sorti en 2008. Je l'ai découvert l'hiver dernier.
Et je l'écoute énormément. Je ne plaisante pas. Certaines pistes passent plusieurs fois, en boucle, sur ma chaîne.
Chaque fois je chante, je danse. Je fais tout un tas de trucs qui me rendraient minable si quelqu'un entrait dans la pièce à ce moment-là.

Plus pop que rock - mais un peu rock dans les arrangements - sa musique n'est pas dénuée de nostalgie. Elle regarde vers la fin des 70's.

Et me rappelle le meilleur de 1979.

Mon père est parti depuis un an. Je m'éclate en skate, je suis abonné à un magazine de planche. Des potes viennent dormir à la maison. On dessine des bédés de super héros. Une demi douzaine de filles me font rêver. Les 1ers synthés agitent la pop. Je triche pour assister à une projection d'Alien. Envahissant ma sous-culture d'une vague brûlante, la Californie est un paradis opulent, celui des free riders et des low riders, des vikings indolents, invincibles et solaires et de leurs déesses blondes. Je me persuade d'y aller un jour.

L'été, l'été, l'été.

LadyHawke m'offre tout ça. Depuis que je l'ai sur mon i-pod, mes footings ressemblent à quarante-cinq minutes de sourires.

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Un album est en préparation. Je trépigne. Mais qu'importe s'il me plaît moins : j'ai déjà un bijou. Et après ce n'est plus de la passion, c'est de la collection.

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