samedi 17 octobre 2009

La Cité d'Embre


Vu City of Ember avec ma fille.

Pour sauver l'humanité (?) des bâtisseurs ont construit une ville souterraine. Deux cents cinquante ans plus tard, ses habitants ont oublié qu'ils devaient remonter à la surface quelques décennies auparavant. Seule une toute petite poignée de citoyens s'y est essayée naguère, à l'encontre des autorités.
Pendant ce temps, le générateur qui fournit la ville en électricité - et donc en lumière - montre des signes de fatigue de plus en plus fréquents, de plus en plus longs.
Et la nourriture, des conserves, vient à manquer...
Quant au pouvoir politique, c'est propagande, magouille et compagnie...
Autant dire que ça sent le sapin.

L'atmosphère oppressante est très réussie pendant toute une 1ère partie joliment rythmée. Elle vient en contrepoint à l'ambiance bon enfant de la cité (on est dans un film tout public, tiré d'un roman pour la jeunesse), son organisation système D, son décorum kitsch, sa foi paralysante en les bâtisseurs élevés au rang de dieux qui ne tarderaient pas à venir sauver tout ce petit monde (sous-entendu : ben pas la peine de se casser le cul à trouver des solutions, le Très-Haut veille sur nous).

On sourit, on chante, on rigole à Ember.
Mais c'est tendu, tendu, tendu.

Combien de temps vont durer les plongées dans le noir absolu ? Quand le générateur tombera-t-il en panne ? Demain ? Tout à l'heure ?
Quel est ce secret contenu dans une valise aujourd'hui oubliée, et que les maires se passaient d'un mandat à l'autre ?
Le dernier tiers est une classique aventure d'évasion, menée par deux ados et une petite fille (Beaudelaire's Orphans, anyone ?).

Un chouette moment passé à côté de ma fille.
Mais c'est marrant comme les enfants ont du mal avec les fins ouvertes, les questions laissées sans réponses.
C'est marrant comme ça me pose aussi un problème.

2 commentaires:

RobbyMovies a dit…

La bande annonce était très belle, le film figure sur ma liste "à visionner".

Erik Wietzel a dit…

Cool ! C'est un projet intéressant, non sans quelques défauts, mais avec un ton et une ambiance particuliers.
(euh, c'est moi ou je me répète, là ?)