Des voitures fardées de
poussière, des jets-skis plantés, nez en l’air, dans l’herbe jaune, des filles
cuivrées et fatiguées comme des playmates après un shooting de nuit, de vieux
Corses méditant en silence l’exécution d’un ancien militant en plein
centre-ville, des bouteilles d’oxygène qui tintent contre l’alu d’un chariot,
des familles ensommeillées et déjà
ivres de soleil : Saint-Cyprien s’éveille et la boulangerie-café accueille
ses premiers clients, à deux pas de la grève.
mardi 10 juillet 2012
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
2 commentaires:
"fardées de poussière". Tu devrais écrire des livres, bordel !
Quelque chose comme ça, oui.
Enregistrer un commentaire